Conservation préventive, gestion des disparitions et des vols

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La conservation préventive

Certaines œuvres, déposées dans des espaces publics depuis plus d’un siècle, n’ont pas toujours pu bénéficier de conditions idéales de préservation, surtout lors de périodes historiques difficiles. Les institutions bénéficiant d’un dépôt en sont cependant responsables, depuis leur prise en charge jusqu’à leur retour au Cnap.

Une nouvelle approche, appelée « conservation préventive », vise à anticiper et à ralentir la dégradation des biens culturels par la mise en place de protocoles et de méthodes. Cela permet de réduire les effets de multiples paramètres (climat, lumière, agents biologiques, polluants) et de garantir de meilleures modalités de stockage et de conditionnement. Découvrez quelques recommandations pour le stockage, l’accrochage, l’emballage et le transport des œuvres :

En cas de disparition ou de vol

Chaque disparition ou vol requiert impérativement la documentation descriptive et photographique de l’œuvre. Il est donc nécessaire de contacter le Cnap avant de déposer plainte auprès des services de police.

L’intérêt du recours au dépôt de plainte est l’inscription de l’œuvre disparue et documentée dans le Thésaurus de recherche électronique et d’imagerie en matière artistique (base TREIMA II) de l'Office Central de lutte contre le trafic des Biens Culturels (OCBC), alimenté également par le groupe OVNAAB (Objets volés de nature artistique d'antiquité et de brocante) et sa base JUDEX. Ce recours permet ainsi l’identification éventuelle d’œuvres inaliénables et imprescriptibles.

Par ailleurs, un système d’alerte par messagerie électronique (vols-patrimoine[at]culture.gouv.fr) est développé par le ministère de la Culture. Il permet d’avertir et de transmettre toute disparition à divers correspondants de la sûreté et de la culture par courriel.

Dernière mise à jour le 23 février 2021