Diem perdidi Galerie du Tableau
Claire COLIN-COLLIN
Exposition
Arts plastiques
Diem perdidi Galerie du Tableau
•
Marseille
➜
Peintures
Vernissage le 20 décembre à partir de 18h30
Complément d'information
Complément d'information
1
Je suis souvent sur le point d’arrêter à cause de ça : cela peut ne plus jamais exister.
L’important se passe très vite ; il faut beaucoup de temps pour le rendre possible.
Reconnaître ça : peindre est ce qui me permet d’échapper à mon terrorisme du sens.
Je travaille à faire apparaître quelque chose que j’ai très précisément dans la tête, dans le corps ou dans le regard ou ailleurs sans que ça ait de forme, ça n’en a pas tant que ça n’en prend pas.
Il s’agit - sans cesse - de permettre des accidents.
Quelle histoire : étaler de l’eau. Et travailler à faire ça le moins vite possible.
La bosse de l’écriture sur l’annulaire, la bosse de la peinture sur le majeur.
Peut-être que je fais ça parce que j’ai une jambe plus grande que l’autre.
Avancer à reculons, d’accord.
Préhistoire à nouveau.
Qui va DIRE ce que je peins ?
Chaque peinture chasse la possibilité de faire comme avant.
J’en arrive à me retrouver devant un dessin que je viens de faire et me dire : mais qu’est-ce que c’est que ce truc ? Et ça c’est bon.
2
petit labyrinthe - terre adélie inversée sur rayures de bain - deux pays troués sur sombre - chemin de laure - construction superposée bleu/mastic/rouge - osselet rosé sur rayures coulent vert-gris - avorton de plan gris sur bleu couvert broussailles - petit haricot (couille) - coeurs chevauchés dégoulinants - os sur mastic vert - osselet préhistorique parfait - apprenti plan (un des quatre) - carte du monde fou - constructions superposées bordeaux/anis - eau - chemin vague - osselet presque - cacadoigtés - plan dessous - Decathlon - Sugiton - osselet bordeaux + piscine - broussailles - quelques cocottes qui coulent - feuille qui coule - plan strié (gris) - paprika - six petits débuts d’épiscope tachés - grande pince coulante - double rocher vide - rocher bizarre - dent - serviette de bain, orange - deux formes en coin sur bleu ciel - deux coeurs trempés - coeurs-têtes chevauchés - superpositions sur sombre - biche partielle - coeurs emboîtés par le haut - l’éléphant-magasin de porcelaine - des pavés pas autobloquants - tête de bête - zob - éclat - jambes - entrejambes - otarie - otarie qui s’écoule - une coulée de chose
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Je suis souvent sur le point d’arrêter à cause de ça : cela peut ne plus jamais exister.
L’important se passe très vite ; il faut beaucoup de temps pour le rendre possible.
Reconnaître ça : peindre est ce qui me permet d’échapper à mon terrorisme du sens.
Je travaille à faire apparaître quelque chose que j’ai très précisément dans la tête, dans le corps ou dans le regard ou ailleurs sans que ça ait de forme, ça n’en a pas tant que ça n’en prend pas.
Il s’agit - sans cesse - de permettre des accidents.
Quelle histoire : étaler de l’eau. Et travailler à faire ça le moins vite possible.
La bosse de l’écriture sur l’annulaire, la bosse de la peinture sur le majeur.
Peut-être que je fais ça parce que j’ai une jambe plus grande que l’autre.
Avancer à reculons, d’accord.
Préhistoire à nouveau.
Qui va DIRE ce que je peins ?
Chaque peinture chasse la possibilité de faire comme avant.
J’en arrive à me retrouver devant un dessin que je viens de faire et me dire : mais qu’est-ce que c’est que ce truc ? Et ça c’est bon.
2
petit labyrinthe - terre adélie inversée sur rayures de bain - deux pays troués sur sombre - chemin de laure - construction superposée bleu/mastic/rouge - osselet rosé sur rayures coulent vert-gris - avorton de plan gris sur bleu couvert broussailles - petit haricot (couille) - coeurs chevauchés dégoulinants - os sur mastic vert - osselet préhistorique parfait - apprenti plan (un des quatre) - carte du monde fou - constructions superposées bordeaux/anis - eau - chemin vague - osselet presque - cacadoigtés - plan dessous - Decathlon - Sugiton - osselet bordeaux + piscine - broussailles - quelques cocottes qui coulent - feuille qui coule - plan strié (gris) - paprika - six petits débuts d’épiscope tachés - grande pince coulante - double rocher vide - rocher bizarre - dent - serviette de bain, orange - deux formes en coin sur bleu ciel - deux coeurs trempés - coeurs-têtes chevauchés - superpositions sur sombre - biche partielle - coeurs emboîtés par le haut - l’éléphant-magasin de porcelaine - des pavés pas autobloquants - tête de bête - zob - éclat - jambes - entrejambes - otarie - otarie qui s’écoule - une coulée de chose
Autres artistes présentés
Claire COLIN-COLLIN
Partenaires
DRAC PACA.
Conseil Régional PACA.
Conseil Général 13.
Ville de Marseille (convention).
Horaires
Du lundi au vendredi de 10h à 12 et de 15h à 19h. Le samedi de 10h à 12h et de 15h à 18h. Vernissage chaque lundi à partir de 18h 30.
Accès mobilité réduite
Oui
Adresse
Diem perdidi Galerie du Tableau
37 rue Sylvabelle
13006 Marseille
France
Dernière mise à jour le 2 mars 2020