CIRCULATION(S)#2

Jeune photographie européenne
Exposition
Photographie
Hôtel Fontfreyde - Centre photographique Clermont-Ferrand

Le Festival Circulation(s) est l'invité de l'Hôtel Fontfreyde – centre photographique de Clermont-Ferrand jusqu'au15juin 2019. Le vernissage de cette exposition collective de 5 artistes de la jeune photographie européenne innovante aura lieu le Vendredi 19 avril à 18h30. Ouverture au public le lendemain Samedi 20 avril à 14h.

Pour cette seconde collaboration, 5 jeunes artistes Circulation(s) exposeront leurs plus récents travaux à l'Hôtel Fontfreyde – centre photographique de Clermont-Ferrand du 19 avril au 15 juin 2019. 

Circulation(s) 

Rendez-vous photo incontournable de Paris (avec plus de 48 000 visiteurs en 2018), le festival Circulation(s) reprend ses quartiers au CENTQUATRE-PARIS pour son édition 2019. Dédié à la jeune photographie européenne, le festival propose pour la neuvième année consécutive un regard croisé sur l’Europe. Il a pour vocation de faire émerger des jeunes talents et de faire découvrir au public la création artistique contemporaine. La programmation s’articule autour de la sélection par un jury de professionnels d’une trentaine d’artistes issus d’un appel à candidatures international, d’artistes invités, d'une galerie et d'une école invitées. Pour la première fois cette année, la direction artistique a été confiée au duo The Red Eye (Audrey Hoareau et François Cheval). Autre nouveauté, le festival s'inscrit dans la saison France-Roumanie en exposant 4 jeunes artistes roumain.e.s. Autour de cette exposition d’envergure réunissant 37 photographes européens, Little Circulation(s), l’exposition à hauteur d’enfant, revient en 2019 avec son programme pédagogique et des activités pour le jeune public.

Fêtart 

Association loi 1901 reconnue d’intérêt général, Fetart a pour objectif de faire la promotion des photographes émergents en leur donnant une première occasion d’exposer leur travail. Véritable tremplin pour lancer la carrière des photographes, l’association a permis l’éclosion de nombreux talents et leur a fourni un premier ancrage dans le marché de l’art. La plupart de ces photographes sont aujourd’hui exposés dans des galeries, suivis par des agents, présents dans des foires internationales ou encore lauréats de prix prestigieux. Depuis sa création en 2005, l’équipe de Fetart, qui regroupe une quarantaine de passionnés de photographie, tous bénévoles, a organisé plus de 40 expositions et présenté une centaine d’artistes français et européens. Le succès rencontré par ces événements a permis de montrer à un large public la vitalité de la scène photographique contemporaine. Le nombre de visiteurs présents lors des manifestations et la venue de nombreux professionnels (galeristes, agents d’artistes, journalistes, curateurs, directeurs photo, DA, directeurs de musées...) témoignent de la réussite de cette démarche. Au fil des ans, Fetart a noué avec des collectifs, des organisateurs de festivals, des galeries, des revues et des écoles de photographie, un solide réseau de contacts afin de créer une véritable dynamique autour de la photographie européenne. La volonté d’ouverture de l’association sur l’Europe s’est traduite par la création en 2011 de Circulation(s), festival de la jeune photographie européenne qui se tient à Paris depuis son ouverture.

Complément d'information

Les artistes invités :

Hélène BELLENGER, « Right color »
La technologie de l'image des années 1920-1950 était pourvue d'un spectre colorimétrique monochrome et peu nuancé. Pour mettre en évidence les contrastes et l'expressivité des visages, le maquillage était accentué jusqu'au grotesque. Bleu roi sur paupière et lèvres, pointe de jaune souffre sur le nez, pommettes poudrées de vert, Max Factor est célèbre pour l'invention d'un maquillage facial adapté à la technologie de l'époque et capable de faire ressortir les traits sur les écrans de cinéma. En collectant les articles traitant du maquillage pour la télévision et le cinéma dans les revues Cinémonde des années 1920-1940, j'ai ramené à la surface les maquillages invisibles aux écrans de l'époque. Les portraits que nous observons semblent ainsi clownesques et dérangeants, et nous interrogent sur les ressorts de construction de l'imagerie de la beauté.

Anna CHEREDNIKOVA, « Unwanted »
Anna Cherrednikova a quitté à dix-huit ans le Nord du Caucase, sa région natale, pour Saint-Petersbourg.
Elle a ensuite vécu dans les Balkans, à Stockholm, à Madrid puis finalement en France, à Arles. Du fait de cette migration perpétuelle, elle a dû sans cesse s'adapter à de nouveaux lieux, trainant ses racines d'une ville à l'autre. Elle aime cette idée que la Terre soit un seul et unique jardin où chaque plante aurait la même valeur, sans hiérarchie. Vivant en Provence, elle est fascinée par les mauvaises herbes. Celles-ci grandissent au travers des pierres, dans des lieux où rien ne devrait pousser. Elles résistent aux vents puissants et aux fortes températures. Nous essayons de les empêcher de se développer, mais elles résistent et fleurissent.

Camille GHARBI, « Preuves d'amour »
Preuves d'amour nous met face à la violence domestique au travers de son expression la plus extrême : l'homicide conjugal. En France, une femme meurt tous les trois jours tuée par son conjoint. Ces "drames conjugaux" ponctuent les rubriques "Faits divers" avec une constance presque banale. L'histoire se répète, donnant l'impression que la violence conjugale est un phénomène endémique.
Par le biais de l'objet, la violence de l'acte prend toute sa dimension. Les meurtres de femmes dans le cadre conjugal ne sont pas des cas isolés. L'analyse des articles de presse relatant les 253 féminicides ayant eu lieu en 2016 et 2017 montre qu'il s'agit d'un phénomène de société touchant des couples de tous âges et professions. La récurrence de ces crimes est trop forte pour être fortuite et révèle au contraire une violence genrée dont il est temps de prendre toute la mesure.

Marine LANIER, « Le soleil des loups »
Durant trois ans, Marine Lanier a suivi le parcours de deux enfants devenus adolescents. Sur l'immensité d'un plateau basaltique, dans des bois qui paraissent sans limite et intemporels comme une forêt primaire, leurs jeux se déploient. Un particularisme inouï de ce paysage tient à son histoire géologique : c'est un relief inversé, littéralement "un monde à l'envers". Les couches anciennes de l'écorce terrestre ont affleuré à la surface tandis que de plus récentes ont été enfouies au pied du plateau par l'activité du volcan. Cette métamorphose de la roche et de la terre trouve un reflet vivant dans la croissance et l'émancipation des adolescents : une révolution intérieure dont le paysage est le réceptacle. En recourant au symbolisme le plus essentiel – le soleil, l'eau, le feu, l'arbre ou le chasseur – les images mettent en scène ces éléments comme les dénominateurs commun de l'humanité. Xavier Julien, directeur de l'Espace d'art plastique de Vénissieux

Sina NIEMEYER, « Für mich »
Tu m'as appris à être un papillon dans le seul but de me briser les ailes.
"Für mich" et un projet autobiographique sur le thème de l'abus sexuel vécu pendant l'enfance associant plusieurs médium - photographie, écriture, vidéo - et matériaux - archives familiales, images détruites, autoportraits, etc. Il s'agit d'un projet introspectif à portée plus générale puisque on estime que trois femmes sur cinq ont subi un abus sexuel dans leur vie. "Für mich" montre ce que l'abus sexuel inflige à une femme en évoquant des émotions ressenties parfois si subtiles, qu'elles sont difficiles à décrire par les mots.

Commissaires d'exposition

Artistes

Autres artistes présentés

Hélène BELLENGER
Anna CHEREDNIKOVA
Sina NIEMEYER
Camille GHARBI

Partenaires

Fetart - Festival Circulation(s) - Réseau Diagonal

Horaires

Du mardi au samedi de 14h à 19h

Adresse

Hôtel Fontfreyde - Centre photographique 34 rue des Gras 63000 Clermont-Ferrand France

Comment s'y rendre

  • Tram ligne A (Arrêt Jaude ou Gaillard)
  • Bus de ville lignes B, 6, 9 et 10 (Arrêt Blatin). Lignes 5 et 32 (Arrêt Gaillard). Parking Jaude et Saint-Pierre
Dernière mise à jour le 18 septembre 2020