Christiane Geoffroy la naissance d'une idée
Exposition
Arts plastiques
Le 19
•
Montbéliard
➜
la naissance d'une idée, 2007
Christiane Geoffroy propose pour le lieu une installation intitulée La naissance d’une idée, composée de peintures de dimensions variables installées sur le grand mur de la salle de cours à l’entrée de l’UTBM et dans la bibliothèque sur le site de Sévenans
« La théorie des Fractals, inventée par Benoît Mendelbrot, stipule qu’un objet est fractal si un zoom sur une de ses parties fait apparaître sa forme globale. En transposant ce concept au vivant, j’ai imaginé des ensembles neuronaux calqués sur certaines relations humaines.
Avec cette installation La naissance d’une idée, je souhaite aux étudiants de l’Université de Technologie Belfort-Montbélliard, d’être les inventeurs de demain.»
Christiane Geoffroy
Complément d'information
Les investigations de Christiane Geoffroy
Les investigations de Christiane Geoffroy « se focalisent sur la connaissance (la connaissance étant le matériau même) : de la médecine médiévale aux clonages génétiques. C’est la pénétration dans ce savoir déplacé, qu’il soit anachronique ou tellement réel qu’il finisse par relever de la fiction, qui fonde la singularité de ce travail.
Son comportement n’est finalement pas éloigné de celui des hackers, les supers pirates informatiques dont l’infiltration dans les réseaux les mieux gardés de l’intelligence universelle constitue l’activité la plus artistique. Car la finalité de cette effraction est résolue dans son simple accompagnement , de même que l’utilisation par effraction des images de nos gènes manipulés est chez Geoffroy une fin en soi. Mieux qu’Internet, voici le réseau du futur à l’assaut de ce que l’artiste en livre : le vivant. Visitant au passage une somme incroyable d’informations incongrues, elle fréquente comme autant d’écrans possibles des questionnements dont le caractère essentiel nous est aussi devenu étranger : qu’est-ce que la vie, qu’est-ce qui fait qu’une chose est vivante ? »
Eric Troncy, Il faut de tout pour faire un monde, extrait.
Les investigations de Christiane Geoffroy « se focalisent sur la connaissance (la connaissance étant le matériau même) : de la médecine médiévale aux clonages génétiques. C’est la pénétration dans ce savoir déplacé, qu’il soit anachronique ou tellement réel qu’il finisse par relever de la fiction, qui fonde la singularité de ce travail.
Son comportement n’est finalement pas éloigné de celui des hackers, les supers pirates informatiques dont l’infiltration dans les réseaux les mieux gardés de l’intelligence universelle constitue l’activité la plus artistique. Car la finalité de cette effraction est résolue dans son simple accompagnement , de même que l’utilisation par effraction des images de nos gènes manipulés est chez Geoffroy une fin en soi. Mieux qu’Internet, voici le réseau du futur à l’assaut de ce que l’artiste en livre : le vivant. Visitant au passage une somme incroyable d’informations incongrues, elle fréquente comme autant d’écrans possibles des questionnements dont le caractère essentiel nous est aussi devenu étranger : qu’est-ce que la vie, qu’est-ce qui fait qu’une chose est vivante ? »
Eric Troncy, Il faut de tout pour faire un monde, extrait.
Horaires
lundi-vendredi : 8h-19h
Accès mobilité réduite
Oui
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022