Christian Hidaka
Vue d'exposition
Courtesy de l'artiste et Michel Rein, Paris/Brussels
© Aurelien Mole
Le souvenir, ou ce qui revient à l’esprit : une déduction cognitive, inspirée par une souvenance concrète ou par une forme, et qui est partagée, au sein de l’exposition de Christian Hidaka à la Galerie Michel Rein, par les différentes représentations de l’espace et les diverses notions des valeurs figuratives concurrentes qui les accompagnent.
Issues de catégories distinctes du langage figuratif, les œuvres de Hidaka servent de médiateur entre deux références à des périodes qui ont considérablement éclairé la représentation du plan pictural. Celle des années 1480, de Piero della Francesca et de l’influence de la géométrie euclidienne, dont la composition dépend et est limitée par les contours du cadre ; et celle qui laisse entendre un développement illimité de l’espace, prenant la forme soit de paysages calligraphiques chinois anciens, soit d’un espace numérique se développant à l’infini, apparu dans les jeux vidéo des années 1980.