CHARLES LE HYARIC - Félis

F E L I S
o u l a b ê t e é v a p o r é e
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« Lorsque le chat vous regarde il semble porter en lui le mystère du monde »*
Cette phrase est le point d’ancrage de l’exposition.
*Hubert Reeves extrait Du banc du temps qui passe.
La recherche d’un paysage immersif et sensoriel est toujours ma démarche dans ce type de projet.
Ici les matériaux, la lumière, l’architecture, le son, l’histoire sont autant de composites
qui cherchent à développer un univers, une atmosphère.
Dans un premier temps le spectateur découvre le lieu où se déploient au-dessus de lui des formes
flottantes de papier calque aux allures de nuage en suspension. Le temps semble arrêté —
L’écume des vagues, les nuages ou encore des fragments de roches viennent à l’esprit.
Puis au fur et à mesure de la pérégrination le spectateur est invité et conduit par l’appel d’un son
qui résonne au sous sol. Il y découvre un univers totalement opposé aux parties hautes immaculées
de blanc.
La pièce et sombre et bas de plafond. La lumière est artificielle et pointe quelques assiettes
dans lesquelles se trouvent des flaques d’or, fragments de roche où encore des grenades.
Le festin du chat, ou plutôt Felis, (nom de la constellation du chat). Le Félin est à la fois présent
et absent. L’exposition se poursuit dans le dernier lieu où une étrange nouvelle écrite spécialement
( la bête évaporée) pour le projet par Juliette Belleret est racontée, cette fable est encrée dans
l’exposition est cherche à ouvrir un ailleurs, un monde imaginaire qui résonne sous plusieurs états
de formes.
Charles Le Hyaric. 2022