CARLOS NO

L’exposition présente un certain nombre d’œuvres dans l’esprit du travail le plus récent de l’artiste, à la fois du point de vue formel et conceptuel. A nouveau, l’artiste cherche à attirer notre attention sur certains aspects ou situations propres au monde d’aujourd’hui et qui développent chez lui, des sentiments de révolte et d’anticonformisme.

 Carlos No travaille toujours autour de thèmes provocateurs; et cette fois-ci, il montre un aspect de la misère devenue partie intégrante de la dimension architecturale et sociale : les bidonvilles.

 Avec cet ensemble d’œuvres, Carlos No cherche à évoquer l’idée du bidonville comme d’un lieu impropre à l’habitation – un ensemble de constructions fragiles et improvisées sans infrastructures sanitaires de base – et, dans cette perspective, il utilise des matériaux bruts ou d’occasion qu’il recycle ou transforme selon une logique de construction identique à celle de ses référents, tout en créant de nouvelles lignes d'interprétation pour le thème proposé.

 A travers son approche critique et incisive, Carlos No dénonce certain des aspects négatifs de nos sociétés contemporaines en abordant des questions telles que  la pauvreté et de l'exclusion, poursuivant ainsi une démarche liée au problème des asymétries économiques et sociales et l'impact de ces dernières sur la vie de milliards de personnes qui, dans la grande majorité, sont privés d’un niveau de vie minimum, comme le droit à un logement décent ou d'autres choses essentielles à la vie, comme l'accès à l'eau potable.

Bien que le titre de l’exposition soit le même que celui d’un film du célèbre cinéaste japonais Yasujiro Ozu, il n’y a guère de rapport entre les deux ni une intention particulière de l’artiste de les relier si ce n’est par le titre seul.