Calendrier de l'Avent 2011

Vernissage le 9 décembre en présence de l'artiste

Depuis 2005, l’Abbaye Saint-André - Centre d’art contemporain de Meymac participe à l’impatience qui précède les fêtes de fin d’année en invitant un artiste de notoriété internationale à réaliser pour la façade de l’Abbaye un Calendrier de l’Avent monumental.

Après Sylvie Fajfrowska en 2005, Anne Brégeaut en 2006, Virginie Barré en 2007, Henri Cueco en 2008, Julian Opie en 2009 et Glen Baxter en 2010 (photo ci-contre), c’est l’artiste italien Ernesto Tatafiore qui réalise les 26 images de cette année.

Il imagine une rencontre anachronique entre deux révolutionnaires : le français Robespierre et le napolitain Masaniello. Cette histoire à destination des petits comme des grands sera à découvrir à partir du 1er décembre.

Chaque jour une fenêtre de l’Abbaye, transformée en caisson lumineux, s’illumine avec l’image du jour qui s’ajoute aux précédentes dans une progression jusqu’au 25 décembre, où les deux dernières images apparaissent. L’ensemble reste ensuite éclairé et visible par tous, tel un fanal dans la nuit, jusqu’au 8 janvier.

Notice biographique :
Ernesto Tatafiore est peintre, dessinateur et sculpteur. Ses oeuvres représentent souvent des personnages historiques hors normes (Robespierre, Mozart, Danton, etc…).
Son enfance et son adolescence ont été marquées par les images fortes d’un oncle peintre d’avant-garde, d’un père médecin et artiste en secret, et d’un grand-père peintre et antiquaire curieux. Il ne s’inscrit pas aux Beaux-Arts mais entreprend des études de médecine et se spécialise dans la psychiatrie, tout en continuant à peindre et à dessiner.

"J’ai décidé de suivre des études de médecine et l’art est devenu mon territoire de liberté. J’ai toujours trouvé beaucoup de points de contact entre la médecine et l’art : par son oeuvre, l’artiste cherche à dilater le plus possible le temps, il veut se donner l’illusion de pouvoir atteindre une sorte d’immortalité ou presque ; le médecin, quant à lui, cherche à dépasser les limites de la maladie et à détruire les causes de la mort."

Le Centre d’art contemporain de Meymac lui a dédié une exposition personnelle en 1992  (catalogue) et l’une de ses oeuvres était présente dans l’exposition anniversaire « Pas nécessaire et pourtant indispensable » en 2009.

Tarifs :