Galerie Esther Woerdehoff
Burri sans Frontières !
Exposition
Photographie
Galerie Esther Woerdehoff
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Paris 15
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La galerie Esther Woerdehoff a l’honneur de vous présenter, en collaboration avec Reporters sans Frontières, l’exposition “Burri sans Frontières”. Le vernissage est organisé le 3 mai 2011, lors de la journée mondiale pour la liberté de la presse, en présence de René Burri et de son artiste invitée, Angela Weyersberg.
Le travail de René Burri, des photographies prises dans le monde entier sur plusieurs décennies, est largement connu. Certaines de ces images sont devenues de véritables icônes de la photographie : le Che avec son cigare, les quatre hommes marchant sur le toit d’un building à Sao Paulo, les plages de Copacabana... Mais il y en a encore bien d’autres à découvrir.
Pour le célèbre catalogue que Reporters sans Frontières a choisi de consacrer à René Burri cette année, le photographe, l’oeil toujours malin et en alerte, a fouillé dans ses archives et en a ressorti des trésors. Il en a tiré une centaine d’images, illustres et inconnues, reproduites dans le catalogue et dont une sélection est proposée en tirages originaux en exclusivité à la galerie Esther Woerdehoff.
Sur invitation de René Burri, la galerie expose également “Freiheit” (liberté), une série d’aquarelles réalisées par son amie artiste allemande Angela Weyersberg.
L’exposition permet de (re)découvrir une trentaine d’images emblématiques, prises dans le monde entier sur plusieurs décennies, du travail de René Burri. Elles sont reproduites, parmi une centaine de photographies, dans le catalogue déjà paru chez Reporters sans Frontières.
Complément d'information
René Burri en quelques lignes
L’anecdote est connue : à l’âge de 13 ans, envoyé en ville de Zurich par son père qui l’avait prévenu qu’une personnalité y était attendue, René Burri saisit au vol Winston Churchill debout dans une décapotable. Une image superbe, digne d’un professionnel et prophétique. Même s’il lui faudra encore attendre quelques années pour devenir l’immense et emblématique photographe qui est célébré aujourd’hui.
Après une formation à l’École des arts appliqués de Zurich, René Burri commence les reportages. Un travail sur des enfants sourds-muets près de chez lui sera publié dans « Life Magazine », et lui permet, avec l’appui de son mentor David Seymour, d’intégrer la prestigieuse agence Magnum. « C’est lui qui m’a jeté dans le photo- journalisme », raconte-t-il. Les années suivantes constituent un véritable âge d’or pour la presse magazine. René Burri court le monde avec son Leica. Son moteur, toujours: « la curiosité. Je voulais quitter mes montagnes, mais je ne pouvais pas échapper à l’Homme. C’est l’Homme, toujours, qui m’a intéressé. »
Chine, Mexique, Tchécoslovaquie, Cuba, New York, le Sinaï... La liste des pays sillonnés avec son Leica, des événements dont il a été le témoin, des personnalités dont il a fait le portrait, est innombrable. « C’est comme une maladie », dit-il de ce besoin de courir le monde. L’actuel printemps arabe lui rappelle les émeutes et les soulèvements dont il fut le témoin en Égypte, en Libye ou en Irak. « J’ai vu des situations incroyables », résume-t-il. Son caractère un rien rebelle lui a toujours permis « d’essayer un autre angle ». Mais ses photos ne sont pas seulement des instantanés de l’Histoire. Pour ce passionné d’art et de peinture, qui a étudié le graphisme, elles sont aussi de véritables compositions, une succession de chefs d’œuvre.
Ce grand reporter, qui fêtera ses 79 ans le 9 avril, pense-t-il que la photographie de presse a un avenir? « Il le faut. Bien sûr, tout a changé. Aujourd’hui, une photo peut être publiée très vite après avoir été prise. À l’époque, j’envoyais mes pellicules par avion, après avoir écrit les légendes. Certaines ont été censurées, d’autres perdues... Mais si le mode de transmission a beaucoup évolué, l’essentiel demeure : mettre son nez dans l’histoire, aller au delà de la surface. Les jeunes photographes ont un rôle essentiel à jouer. Il leur faut un œil, du cœur, et des pieds ! ».
L’anecdote est connue : à l’âge de 13 ans, envoyé en ville de Zurich par son père qui l’avait prévenu qu’une personnalité y était attendue, René Burri saisit au vol Winston Churchill debout dans une décapotable. Une image superbe, digne d’un professionnel et prophétique. Même s’il lui faudra encore attendre quelques années pour devenir l’immense et emblématique photographe qui est célébré aujourd’hui.
Après une formation à l’École des arts appliqués de Zurich, René Burri commence les reportages. Un travail sur des enfants sourds-muets près de chez lui sera publié dans « Life Magazine », et lui permet, avec l’appui de son mentor David Seymour, d’intégrer la prestigieuse agence Magnum. « C’est lui qui m’a jeté dans le photo- journalisme », raconte-t-il. Les années suivantes constituent un véritable âge d’or pour la presse magazine. René Burri court le monde avec son Leica. Son moteur, toujours: « la curiosité. Je voulais quitter mes montagnes, mais je ne pouvais pas échapper à l’Homme. C’est l’Homme, toujours, qui m’a intéressé. »
Chine, Mexique, Tchécoslovaquie, Cuba, New York, le Sinaï... La liste des pays sillonnés avec son Leica, des événements dont il a été le témoin, des personnalités dont il a fait le portrait, est innombrable. « C’est comme une maladie », dit-il de ce besoin de courir le monde. L’actuel printemps arabe lui rappelle les émeutes et les soulèvements dont il fut le témoin en Égypte, en Libye ou en Irak. « J’ai vu des situations incroyables », résume-t-il. Son caractère un rien rebelle lui a toujours permis « d’essayer un autre angle ». Mais ses photos ne sont pas seulement des instantanés de l’Histoire. Pour ce passionné d’art et de peinture, qui a étudié le graphisme, elles sont aussi de véritables compositions, une succession de chefs d’œuvre.
Ce grand reporter, qui fêtera ses 79 ans le 9 avril, pense-t-il que la photographie de presse a un avenir? « Il le faut. Bien sûr, tout a changé. Aujourd’hui, une photo peut être publiée très vite après avoir été prise. À l’époque, j’envoyais mes pellicules par avion, après avoir écrit les légendes. Certaines ont été censurées, d’autres perdues... Mais si le mode de transmission a beaucoup évolué, l’essentiel demeure : mettre son nez dans l’histoire, aller au delà de la surface. Les jeunes photographes ont un rôle essentiel à jouer. Il leur faut un œil, du cœur, et des pieds ! ».
Autres artistes présentés
René Burri
Angela Weyersberg
Angela Weyersberg
Horaires
du mardi au samedi, 14-18h
Accès mobilité réduite
Oui
Comment s'y rendre
Métro Pasteur, Falguière, Montparnasse
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022