Blanc // parure et métamorphose
En cette rentrée 2014, le 6, Mandel et la Galerie Nathalie Béreau proposent une exposition dont la ligne directrice d'évoquer le blanc a eu pour corollaire le choix de trois artistes dont le principe de détournement donne à voir des œuvres où l'illusion sert de moteur pour masquer soit une identité soit une absence. Elle nous interroge sur ce que ces artistes dévoilent de leur conception du corps, du portrait, bref de la représentation, à travers la parure (robe, chaussure, coiffe) et également de leur travail de la matière, qui une fois réinventée laisse libre cours à de multiples métamorphoses possibles.
L'exposition est donc l’opportunité d’aller au-delà du simple jeu de réunir des artistes autour d’une couleur,le propos s'enrichissant, permettant d'établir un dialogue entre les artistes qui chacune aborde spécifiquement cette translation (notion de traduction et de mouvement).
Stéphanie Jacques : première exposition à Paris de cette artiste belge, avec sept sculptures dont certaines inédites, spécialement réalisées pour l'exposition. L'artiste travaille essentiellement l'osier recouvert en partie de gesso (enduit à base de plâtre et colle animale),
Isabelle Tournoud : choix de cinq sculptures en monnaie-du-pape, sel, sable, graines de coquelicots blancs et coquilles d'œufs, statues comme pétrifiées dans le temps, en matières improbables détournées,
Kimiko Yoshida : ensemble d'une douzaine d'autoportraits, œuvres photographiques mais également sculptures en verre soufflé de Murano.
Le 6, Mandel a déjà présenté des œuvres d’Isabelle Tournoud, mais avec cette nouvelle exposition, c’est un autre dialogue qui se profile, chaque artiste questionnant l’autre par jeux de miroirs aux reflets plus ou moins distendus.
Commissaires d'exposition
Artistes
Autres artistes présentés
Kimiko Yoshida, photographie
Stéphanie Jacques, sculpture