Aurélie PERTUSOT

La Ville de Sarlat offre à Aurélie Pertusot un temps de recherche et de création de trois mois, orienté vers Une nouvelle lecture du Patrimoine.

Aurélie Pertusot sera la sixième artiste accueillie à Sarlat dans le cadre des « Résidences de l’Art en Dordogne » ; son premier long séjour est prévu d’octobre à décembre 2013. Elle présentera ses projets et œuvres nés de sa résidence de création au printemps 2014.

AURELIE PERTUSOT                                                                                http://aureliepertusot.free.fr/                                                                                                                                                                                                                                                                          Le dessin constitue le fil rouge de la création artistique d’Aurélie Pertusot, et l’expression est ici à prendre au sens propre comme au sens figuré. Fil conducteur d’imaginaire, d’interrogation, la ligne s’échappe de l’espace de la feuille pour se matérialiser avec économie de moyens, au sol, sur un mur, à la lumière d’une lampe frontale, en ville, en forêt... Entre apparition et disparition, le dessin est parfois à peine perceptible et joue avec l’idée du « presque rien » venant perturber notre réalité et imposant sa présence. En dessinant dans le vide, Aurélie Pertusot place cette notion au centre de son travail, et nous amène à nous interroger sur notre propre relation à l’espace. Lorsqu’elle crée in situ des installations éphémères, l’artiste privilégie l’utilisation de matériaux ordinaires, tels du scotch, du fil, ou de la corde, avec minimalisme, pour suggérer par lecontour des espaces imaginaires ou disparus. Elle conçoit également des installations dans l’espace public basées sur la notion d’aléatoire comme Hôte-couture, où elle utilise l’architecture comme support en intervenant avec un fil sur des façades pour mettre en relation les espaces et les habitants. Elle induit ainsi des réseaux (physiques, virtuels, sociaux) qui créent une tension et proposent une nouvelle lecture de l’espace en modifiant le paysage. À Sarlat, l’artiste développera entre autres les thèmes de la ligne et de l’architecture et s’appuiera sur l’histoire de la ville pour nourrir sa réflexion.

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