ALAIN ANDRADE et PEDRO LINO

Exposition
Photographie
Diem perdidi Galerie du Tableau Marseille

Visibles ni définissables

 Alain : Des formes répondent à une autre et ainsi de suite.

Pedro : Ce sont deux images contraires réunies. A la recherche d’une harmonie résultant d’une antinomie, d’un paradoxe.

Alain : L’art nous relie aux autres et à ceux qui nous entourent, Comme il est impossible de donner un sens à cette immensité qui nous touche à tel point.

Pedro : La forme émane d’un geste sans intention, presque inconscient, comme dans un rêve qui se forme dans les profondeurs et sourd à travers les courants pour éclore en couleurs cadrées du réel. La résurgence se confronte à un cadre, un détail capté au hasard de l’errance du regard.

Lenteur de la création du dessin et instantané du cadrage d’un paysage.

Alain : Notre travail se rapproche d’avantage de l’informel que de n’importe quelle autre forme de réalisme.

Pedro : Prendre de la matière et l’exposer à la lumière. Chercher des points de transparence, des passages et des impasses, des plaines et des montagnes, des liens, des points de tension et des points de rencontre. Ne pas donner de forme mais permettre toutes les formes.

Laisser des passerelles, qui permettent de se frayer un chemin à travers les végétaux, la brume, les minéraux.

Alain : La photo possède une abstraction qui lui est propre et qu’il est difficile de pénétrer.

Pedro : Les couleurs dessinent les cartes des territoires noirs. La cartographie résout le paradoxe.

Alain : Nous mettons au point une technique rationnelle. Le résultat est tel qu’il est parce que nous exploitons cette vision modifiée qui apparait grâce à la photographie.

Pedro : L’appareil photographique révèle les vibrations de la tension entre les deux images confrontées. L’altération de l’une et de l’autre crée l’équilibre et les lignes de force qui parcourent la surface en redessinant le paysage.

Alain : Seules les surfaces grises, blanches et noires nous intéressent, puis les imbrications de la couleur.

Pedro : Palimpseste où l’on redessine une cartographie du sensible à quatre mains.

Alain : Je travaille toutes formes de matières liquides, solides pour arriver à la photographie.

Pedro : ce temps de pose rassemble les éléments de la forme. Il arête les tensions en figeant la résistance des deux images en une seule.

 

Alain Andrade et Pedro Lino le 6/04/19

 

Tarifs :

Gratuit

Commissaires d'exposition

Horaires

Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 15h à 19h. Le samedi de 10h à 12h et de 15h à 18h

Accès mobilité réduite

Oui

Adresse

Diem perdidi Galerie du Tableau 37 rue Sylvabelle 13006 Marseille France
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022