20 ans Richard BAQUIÉ

Conversations Avec Anna Dezeuze, Philippe Munda et Jean de Sagazan
Conférence
Arts plastiques
OÙ Lieux d’Expositions pour l’Art Actuel Marseille

 

Cher.ère.s ami.e.s,

C’est une grande joie de programmer “Conversations” pour dimanche 17 janvier 2016 à 17h …

En parlant avec Pedro Morais et Cédric Aurelle, tous deux critiques d’art, il est apparu que les conversations chez OÙ à partir de trois personnes les animant, prendraient des directions différentes que celles que le FRAC avait proposées en 2013 …

Pour exemple, Anna Dezeuze (si elle le veut bien) donnera à penser sa difficulté première à l’approche du travail de Baquié, puis après son intérêt accepté … Et cela ne peut qu’intéresser les jeunes artistes actuels …

Philippe Munda parlera des éditions (textes, images et duplication) et de photographie … Le tout très présent dans le travail de RB. Et de façon très actuelle fera des liens avec des artistes qu’il présente au Salon du Salon.

Jean de Sagazan propose d’échanger sur la rencontre avec Jean-Michel Alberola (son professeur aux BA de Paris de 2011 à 2013 … Professeur aux BA de Paris comme RB, qui appréciait beaucoup le travail et les écrits de JMA) … Puis parler de peinture (récurent chez RB) et des liens croisés entre ces deux artistes, vu par Jean … Dont les oeuvres “Suzanne” seront présentées chez OÙ

Pedro Morais sera présent (sous réserve qu’il ne rate pas le train comme d’hab ;) …) et Cédric Aurelle peut-être car il est intéressé par ce que nous proposons chez OÙ … Pedro interviendra pour parler de la dimension performative qui l’intéresse dans certaines oeuvres de RB et qui seront présentes dans l’exposition chez OÙ…

Sinon j’ai invité aussi Jean-Alain Corre (je n’ai pas encore sa réponse définitive) et aussi Jean-Michel Alberola (évidemment il m’a fait comprendre que ce ne serait pas possible … il prépare une expo au Palais) ; quand à Jean-Alain Corre, il devrait aborder la sculpture telle qu’il la pratique, la récup et etc … & qui fait écho à des oeuvres de Baquié, surtout une qu’il affectionne particulièrement.
J’aurais aimé invité François Piron mais il est over book en janvier 2016 pour venir dans cette belle aventure !!!

Ça va être une conversation magique !!!

En attendant je vous souhaite à tous&toutes un excellent début d’année 2016 et je vous dis à très vite !!!
Axelle

 

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ANNA DEZEUZE
Après un doctorat en Histoire de l’Art (Courtauld Institute of Art à Londres), et plusieurs bourses de recherche postdoctorales (à l’Université de Manchester et au Smithsonian American Art Museum), Anna Dezeuze est venue enseigner à l’ESADMM en 2012.
Elle a dirigé un ouvrage sur la participation du spectateur des années 1960 à nos jours (The « Do-it-yourself Artwork » : Participation from Fluxus to New Media, Manchester University Press, 2010), et codirigé, avec Julia Kelly, un livre sur les relations entre objet trouvé, hasard et photographie (Found Sculpture and Photography from Surrealism to Contemporary Art, Ashgate, 2013). Ses autres publications portent sur l’art des années 1960-1970, dont Fluxus, l’assemblage, l’art cinétique, et les pratiques d’artistes tels que Lygia Clark, Hélio Oiticica, Bruce Nauman, ou Richard Wentworth.
Elle s’intéresse aussi à la “dématérialisation” de l’œuvre d’art depuis les années 1960 et les présences du surréalisme dans l’art des années 1950 à nos jours. La plupart de ses comptes rendus d’expositions, articles sur l’art contemporain, et interviews d’artistes, ont été publiés dans la revue britannique Art Monthly, ainsi que Tate Etc. et les revues en ligne Papers of Surrealism et Mute. Son étude du Deleuze Monument de Thomas Hirschhorn est parue en 2014 aux éditions Afterall. Son projet de recherche en cours s’intitule Presque Rien : Quelques pratiques précaires dans l’art depuis les années 1960.
academia.edu/annadezeuze
“Je décris comme étant « précaire » une œuvre d’art qui interroge son statut d’objet autonome et fixe en utilisant des matériaux de rebut, par exemple, ou en s’insérant dans le quotidien du spectateur au point de passer inaperçue. Lorsque les artistes développent des pratiques précaires à partir des années 1950, ils s’inspirent souvent de figures marginales telles que le chiffonnier, le clochard, le bohémien, et autres « bons à rien » qui rejettent, et sont rejetés par, la société capitaliste. Dans ce séminaire, j’esquisserai à travers quelques études de cas une cartographie de cet imaginaire précaire que je situerai dans le contexte de l’évolution de l’économie capitaliste de ces cinquante dernières années. Ainsi notre parcours nous mènera d’une relecture romantique de ces figures à la périphérie d’une société organisée dans les années 1950 et 1960, à une plus difficile célébration de la marge, du moment où le « nouvel esprit du capitalisme » (comme l’appellent Luc Boltanski et Eve Chiapello en 1999) s’approprie précisément certaines caractéristiques fondamentales de cet imaginaire précaire.
” Anna Dezeuze, octobre 2012.

 

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PHILIPPE MUNDA was first a photographer for fashion abd advertising. Notably for the Studio Edelkoort, Vogue living, The Guardian, Wall Street Journal (WSJ) , Dwell and Citizen K. He made the images of the artist Pierre Joseph’s work “personnages a réactiver” (characters to be reactivated) on CCC Tours exhibition Little Democraty in 1996. He then collaborated with Gisèle Vienne, Noriko Sunayama, Joel Hubaut, Modern Narrator. In 2005 he stopped commercial photography to dedicate himself to his art. First resident and then administrator of the “Générale en Manufacture” (Sèvres), he lives today in Marseille where he has created the “Salon du Salon”, an art centre with links to publishing.
Margot Montigny 2014.

 

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JEAN DE SAGAZAN est né en 1988 à Paris. Vit et travaille entre Paris et Paimpol. Il est diplômé de l’ENSBA-Paris. Sa résidence au Plessix-Madeuc est l’occasion de prolonger sa réflexion entamée avec ses travaux antérieurs. Son projet de résidence est Zoom et Décadrage : « Le zoom m’intéresse parce qu’il évoque un regard subjectif, que l’on pourra interpréter dans certaines peintures comme un regard voyeuriste, comme si quelqu’un s’était caché et observait.
[Par des effets de zooms et de décadrages, comment le hors-champs pourrait devenir la scène où l’action se déroulerait.] “J’envisage deux projets qui répondraient à cette problématique. Le premier serait de partir d’une photographie (ou d’un montage photographique). Celle-ci serait mise en scène dans l’espace d’exposition. C’est cette photographie qui indiquerait une action, le point de fuite, la scène, l’espace le plus large possible. Les peintures autour partiraient toute de celle-ci. Le deuxième projet serait de réaliser un travail de recherche sur l’image. Comment suggérer qu’une image corresponde à un zoom ou au décadrage d’une autre! La possibilité de tronquer un ou plusieurs personnages par le cadre est la solution la plus évidente pour suggérer une action en hors champ.”
Parrainé par Jean-Michel Alberola, professeur à l’ENSBA-Paris.

 

Artistes

Autres artistes présentés

Anna DEZEUZE - Philippe MUNDA

Partenaires

Partenariat avec le FRAC PACA, Perspective Trouble

Adresse

OÙ Lieux d’Expositions pour l’Art Actuel 58 Rue Jean de Bernardy 13001 Marseille France
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022