L'Atelier d'Estienne
Centre d'art contemporain du Pays de Lorient
18èmes Rencontres Photographiques du Pays de Lorient
Isabelle Vaillant
Exposition
Photographie
L'Atelier d'Estienne, centre d'art contemporain du Pays de Lorient
•
Pont-Scorff
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Le 17 octobre 2009 marque le début des 18émes Rencontres Photographiques du Pays de Lorient organisées et coordonnées par la Galerie Le Lieu, espace d’exposition dédié à la photographie contemporaine à Lorient.
Cette nouvelle édition met cette année l’accent sur la vie quotidienne.
La Galerie Le Lieu donne à voir au public un large panorama des pratiques photographiques contemporaines. Un parcours thématique est proposé d’octobre à décembre sur plusieurs communes. La Galerie du Faouëdic, la Médiathèque et l’Ecole Supérieure d’Art de Lorient, la Galerie Tal Coat à Hennebont et la Galerie la Rotonde de l’Hôtel de Ville de Lanester participent à cette biennale.
A cette occasion, l’Atelier d’Estienne de Pont-Scorff, partenaire des Rencontres pour la seconde fois, accueille une création inédite et une rétrospective des œuvres d’Isabelle Vaillant.
Isabelle Vaillant observe ce qui constitue l’humain, ce qui habite les lieux et les corps, donc la réalité mais également la mémoire, les rêves, l’imaginaire. Elle enregistre la réalité ou plutôt la « corporalité » de la vie tout en instillant dans ses photographies une part de son imagination qui biaise légèrement le réel. Légèrement mais suffisamment pour faire vaciller notre entendement entre rêve, merveilleux et désolation. Par ce croisement du réel et de l’imaginaire, elle nous raconte des histoires qui parlent de nous-mêmes.
Alain Le Nouail, juin 2008
Complément d'information
Isabelle Vaillant
« Lorsque j'ai découvert la photographie, c'était comme trouver quelque chose que j'avais en moi à l'état de latence, que je présentais sans connaître.
Cela devenait partie de moi en même temps que cela m'aidait à matérialiser mes sentiments.
La photographie m'a permise de me découvrir, de m'approcher des autres, de questionner le monde.
Je l'utilise pour voir "le dedans" des êtres, le "dedans" des choses.
Je reste fascinée par la capture de l'image : je suis toujours étonnée d'arrêter le temps, d'exprimer mes sentiments avec la photographie.
D'une certaine manière, la photographie a toujours été là, dans ma manière de regarder, d'appréhender, de questionner.
J'ai toujours été attirée par ce qui m'interroge, par ce qui me touche ou me repousse, pour comprendre.
Dans mes images ou dans celles des autres, je trouve des petits fragments de réponses.
La photographie me permet de matérialiser ce que je ressens, de raconter des histoires.
Se laisser emporter par la vision, qu'elle soit douce, poétique ou brutale.
Rêvée ou inventée.
Combien de rendez-vous sur ce banc ?
Croire que l'enfant a apprivoisé cet oiseau gris au long bec, tordre le bras sans savoir pourquoi, laisser faire, suivre sa pulsion, se laisser guider par ses images intérieures.
Des cheveux qui s'envolent, des images rêvées où l'on croise des poissons volants, des coquillages géants.
Des yeux absents pour y glisser les nôtres.
Jouer avec la mort, pour apprivoiser l'idée, on ouvre les yeux, et on a traversé la mer...en offrant son visage au jour.
Parfois, je n'explique pas pourquoi à tel moment, j'ai vu cela, pourquoi, j'ai allongé le visage, arraché le regard ou domestiqué des créatures sauvages.
Je fais ces images, parce qu'elles sont là, quelque part, en moi.
Ce sont les images que je n'ai pas contrôlées qui me transporte le plus, celles que j'ai laissé venir à moi sans les juger, sans les filtrer, sans en avoir peur.
Sans me soucier du jugement, du regard de l'autre.
Cela fait 10 ans que je fais de la photographie, mon rapport avec elle a changé, évolué.
J'ai d'abord photographié dans l'urgence, à la recherche d'une mémoire intérieure, pour questionner, rencontrer, échanger.
Aujourd'hui, j'ai plus de recul, je ne suis plus dans cette urgence de faire, de dire.
Je n'avance plus à l'aveugle.
Je fais moins, mais plus juste, plus tranquillement. »
Isabelle Vaillant
« Lorsque j'ai découvert la photographie, c'était comme trouver quelque chose que j'avais en moi à l'état de latence, que je présentais sans connaître.
Cela devenait partie de moi en même temps que cela m'aidait à matérialiser mes sentiments.
La photographie m'a permise de me découvrir, de m'approcher des autres, de questionner le monde.
Je l'utilise pour voir "le dedans" des êtres, le "dedans" des choses.
Je reste fascinée par la capture de l'image : je suis toujours étonnée d'arrêter le temps, d'exprimer mes sentiments avec la photographie.
D'une certaine manière, la photographie a toujours été là, dans ma manière de regarder, d'appréhender, de questionner.
J'ai toujours été attirée par ce qui m'interroge, par ce qui me touche ou me repousse, pour comprendre.
Dans mes images ou dans celles des autres, je trouve des petits fragments de réponses.
La photographie me permet de matérialiser ce que je ressens, de raconter des histoires.
Se laisser emporter par la vision, qu'elle soit douce, poétique ou brutale.
Rêvée ou inventée.
Combien de rendez-vous sur ce banc ?
Croire que l'enfant a apprivoisé cet oiseau gris au long bec, tordre le bras sans savoir pourquoi, laisser faire, suivre sa pulsion, se laisser guider par ses images intérieures.
Des cheveux qui s'envolent, des images rêvées où l'on croise des poissons volants, des coquillages géants.
Des yeux absents pour y glisser les nôtres.
Jouer avec la mort, pour apprivoiser l'idée, on ouvre les yeux, et on a traversé la mer...en offrant son visage au jour.
Parfois, je n'explique pas pourquoi à tel moment, j'ai vu cela, pourquoi, j'ai allongé le visage, arraché le regard ou domestiqué des créatures sauvages.
Je fais ces images, parce qu'elles sont là, quelque part, en moi.
Ce sont les images que je n'ai pas contrôlées qui me transporte le plus, celles que j'ai laissé venir à moi sans les juger, sans les filtrer, sans en avoir peur.
Sans me soucier du jugement, du regard de l'autre.
Cela fait 10 ans que je fais de la photographie, mon rapport avec elle a changé, évolué.
J'ai d'abord photographié dans l'urgence, à la recherche d'une mémoire intérieure, pour questionner, rencontrer, échanger.
Aujourd'hui, j'ai plus de recul, je ne suis plus dans cette urgence de faire, de dire.
Je n'avance plus à l'aveugle.
Je fais moins, mais plus juste, plus tranquillement. »
Isabelle Vaillant
Autres artistes présentés
Isabelle Vaillant
Partenaires
La ville de Pont-Scorff, la DRAC Bretagne, le Conseil Général du Morbihan et le Conseil Régional de Bretagne
Horaires
Visite libre du 17 octobre au 27 décembre 2009, du mardi au dimanche, de 14h30 à 18H30.
Mercredi à l’Atelier, un après-midi ludique pour les enfants : 7-12 ans le 4/11 et 4 -6 ans le 18/11, sur réservation.
Accès mobilité réduite
Oui
Adresse
L'Atelier d'Estienne, centre d'art contemporain du Pays de Lorient
1 rue Terrien
56620 Pont-Scorff
France
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022