Âmes primitives. Figures de film, de peluche et de papier de Philippe-Alain Michaud
Lancement le 7 juin à 19h en présence de l’auteur
Librairie La Petite Égypte
35 Rue des Petits Carreaux
75002 Paris
C’est donc un livre de cinéma ?
Pas exactement, ou pas seulement, même s’il s’agit beaucoup d’images animées ou d’animation. Il y est aussi question de dessin et de jouets, de transe, de rêve, de spectres, d’union et de désunion de l’âme et du corps…
Un livre d’histoire de l’art alors, ou d’anthropologie, ou de philosophie ?
Pas plus, même si j’emprunte à tous ces discours pour raconter une histoire, qui est au fond l’histoire de toutes les histoires : celle de la transformation du corps en figure et de son entrée dans la représentation dont j’essaie de retrouver les traces disparates dans l’univers de Krazy Kat ou de Little Nemo, dans le cinéma burlesque ou scientifique, dans les danses de possession en Italie du sud ou dans les mythologies indiennes...
Et pourquoi Âmes primitives ?
Les âmes primitives, ce sont les âmes séparées, comme le sont les figures. Car pour qu’une figure apparaisse, il faut qu’un corps disparaisse et la figurabilité en tant que telle est un récit de séparation. C’est pour cela que la question de la représentation a partie liée au deuil et que le deuil, à l’inverse, nous renvoie toujours à l’énigme de la représentation.
Philosophe et historien de l'art, Philippe-Alain Michaud s'intéresse particulièrement aux relations entre film et histoire de l'art. Il est conservateur chargé du département film du Centre Georges Pompidou. Parmi ses publications : Aby Warburg et l’Image en mouvement (Paris, Macula, 1998) ; Filme: Por Uma Teoria Expandida do Cinema (Rio, Contraponto, 2014) ; Sur le film (Paris, Macula, 2016).
Avec le soutien à l’édition du Cnap.
Complément d'information
Collection Le film
208 pages | 75 ill. couleur & n/b | index
Format 24 x 16 cm
ISBN 978-2-86589-107-8